Régions
Équipe volante: Québec et la FIQ se disent prêts à en négocier les conditions
Par La Presse Canadienne
Alors que le ministre de la Santé, Christian Dubé, se réjouit de voir 400 personnes intéressées à participer à une éventuelle équipe volante pour assurer des soins et services dans les régions où le manque de main-d'oeuvre est plus criant, la FIQ propose d'élargir cette équipe volante, non seulement aux régions éloignées, mais à l'ensemble des régions où il y a manque de personnel.
La semaine dernière, le ministre de la Santé avait annoncé avec la FTQ et la CSN la création d'une équipe volante pour être affectée aux régions comme la Côte-Nord et l'Abitibi-Témiscamingue, où la situation est plus difficile présentement.
Or, la FTQ et la CSN représentent peu d'infirmières, bien qu'elles représentent l'essentiel des préposés aux bénéficiaires. La FIQ, qui a 80 000 membres, représente plus de 90 % des infirmières au Québec, et la CSQ suit, avec 5000. Mais ces deux dernières ne sont pas signataires de l'entente sur l'équipe volante, pour le moment.
La présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, s'est réjouie jeudi de la volonté de la FIQ de participer à cette équipe volante. Mais, pour ce faire, Québec doit en négocier les conditions avec la FIQ. «Au moment où on se parle, la convention collective ne permet pas le plein déploiement de ce genre d'équipe.»
La FIQ propose d'élargir ces équipes volantes au-delà des régions éloignées, mais tient à ce que ces déplacements restent volontaires, et non imposés. «On propose aujourd'hui à la table de négociation d'élargir les équipes volantes nationales pour que ça puisse pallier au problème de main-d'oeuvre dans toutes les régions du Québec», a répliqué le vice-président de la FIQ et coresponsable de la négociation, Jérôme Rousseau.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne
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