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Traitement d’orthodontie : quelle prise en charge ?

durée 15h50
6 mai 2018
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Le coût d’un traitement d’orthodontie dépend de nombreux facteurs, il est donc difficile de prévoir les dépenses à venir. Seul un devis établi lors de la première visite chez l’orthodontiste vous donnera une idée précise. Toujours est-il  que, malgré la mensualisation des frais, la note risque d’être salée… Comment anticiper et bénéficier du meilleur remboursement ?

L’évaluation du traitement d’orthodontie

Le traitement choisi par le spécialiste se calcule en fonction :

  • De l’âge : enfant, adolescent, adulte ;
  • Des types d’appareils utilisés ;
  • De la nature du traitement : s’il est complet ou limité, s’il faut prévoir une chirurgie ou non ;
  • Des différents tests à prévoir ;
  • De l’imagerie médicale nécessaire.

Le plan budgétaire vous sera fourni à l’issue de la première visite. En règle générale, l’orthodontiste conseille de procéder à une première évaluation dès l’âge de 7 ans.  En effet, de nombreux problèmes peuvent déjà être identifiés : chevauchements, rotations des dents, asymétrie faciale…  Ce sera alors le moment d’anticiper financièrement !

Les différentes prises en charge

Sachez que la Régie d’assurance maladie ne couvre aucuns frais liés à l’orthodontie.

  • Certaines assurances collectives proposent des prestations, mais elles sont le plus souvent insuffisantes pour couvrir la totalité des dépenses. Renseignez-vous tout de même auprès de votre employeur.
  • Souscrire une assurance dentaire au plus près de vos besoins reste donc la meilleure solution. Lors de la souscription du contrat, l’indemnité prévue pour l’orthodontie vous sera précisée. Si les indemnités sont plafonnées, elles couvriront néanmoins une partie des honoraires du professionnel de santé.  Il vous suffira le moment venu d’envoyer à votre assureur le formulaire rempli par l’orthodontiste pour obtenir son accord. Si vous êtes deux assurés au sein de la famille, le plus âgé des deux consultera en premier son assureur.

Le remboursement est directement effectué auprès de l’assuré.

  • Le crédit d’impôt pour frais médicaux, jusqu’à 3% de votre revenu net, vous permet aussi d’alléger la facture. Les dépenses liées aux soins dentaires, mais aussi les primes d’assurance payées par votre employeur pour vous sont admissibles.  Naturellement, vous ne déclarerez que ce qui ne vous a pas été remboursé !

 

Pour bénéficier du crédit d’impôt le plus avantageux, le conjoint au revenu le moins élevé fera la déclaration.  De nombreuses subtilités existent. Renseignez-vous auprès de Revenu Québec ou d’un comptable.

Pour aborder cette période avec sérénité, il vaut donc mieux prendre les devants.

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