Projet de loi 36
Drogues: Québec pressé de décriminaliser la possession simple
Par La Presse Canadienne
Le ministre Lionel Carmant a été pressé de décriminaliser la possession simple de drogues, mardi, dans le cadre des consultations sur son projet de loi 36 pour recouvrer l’argent lié à la crise des opioïdes.
La demande a été faite par l’Association des intervenants en dépendance du Québec (AIDQ) à l’Assemblée nationale. Selon l'organisme, il s'agit d'une «mesure essentielle pour diminuer la stigmatisation et faciliter l'accès aux soins de santé et service sociaux» pour les consommateurs.
Lionel Carmant a questionné l'AIDQ sur cette proposition, mais ne semblait pas chaud à l’idée. Lors du dépôt du projet de loi il y a trois semaines, le ministre avait affirmé que son gouvernement n’était pas rendu là.
L’objectif de ce projet de loi est que le Québec se joigne à la demande d’action collective intentée par la Colombie-Britannique contre plus de 40 pharmaceutiques auxquelles on reproche d’avoir banalisé les effets néfastes des opioïdes.
En 2018, la Colombie-Britannique a déposé une demande d’action collective contre 40 pharmaceutiques au nom du gouvernement fédéral, des provinces et des territoires. Parmi les entreprises visées, on retrouve notamment Jean Coutu, Johnson & Johnson et Loblaw.
Thomas Laberge, La Presse Canadienne
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.