Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Un homme de 66 ans arrêté au campement propalestinien sur le terrain de McGill

durée 14h04
6 juillet 2024
La Presse Canadienne, 2024
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

MONTREAL — Une personne a été arrêtée vendredi soir lors d'une manifestation propalestinienne à l'Université McGill après que la police de Montréal et des employés municipaux ont démantelé un campement propalestinien au square Victoria, au centre-ville, plus tôt dans la journée.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a déclaré que les manifestants se sont rassemblés vers 20 h sur la place Jean-Paul-Riopelle et ont marché environ un kilomètre vers le nord en direction du campus du centre-ville de l'Université McGill, où un campement séparé est en place depuis fin avril. Les manifestants sur le campus exigent que l’université rompe ses liens avec Israël alors que la guerre contre le Hamas continue de faire rage.

Véronique Dubuc, porte-parole pour le SPVM, a affirmé qu'un homme de 66 ans avait été arrêté pour avoir brisé les fenêtres d'un immeuble administratif de McGill et avoir agressé un agent de sécurité du campus. Elle affirme que la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et que deux policiers ont été légèrement blessés au cours de l'opération policière, qui s'est terminée vers 23 h.

Avant la manifestation à McGill vendredi soir, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a dit que le campement du square Victoria différait de celui de l'université parce qu'il était implanté dans l'espace public. Elle a déclaré que la décision de disperser les manifestants avait été prise parce que les manifestants ne pouvaient pas «occuper de manière permanente un site public, quelle qu’en soit la cause».

Le recteur de l'Université McGill, Deep Saini, a demandé à la ville de démanteler le campement situé dans le terrain inférieur de l'université, mais Mme Plante a reproché à l'institution d'avoir tenté d'utiliser les tribunaux pour expulser de force les manifestants au lieu de négocier pacifiquement avec eux comme l'administration de l'Université du Québec à Montréal.

La Presse Canadienne