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Singh justifie son retrait de l'entente avec les libéraux en attaquant Poilievre

durée 11h41
5 septembre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Le chef néo-démocrate Jagmeet Singh a ouvert son premier point de presse depuis son retrait de l'entente avec les libéraux en lançant des flèches vers les conservateurs de Pierre Poilievre.

Il a voulu se poser, jeudi, en rempart contre les «les coupures conservatrices de M. Poilievre».

Le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), qui a laissé passer une journée entre son annonce et le moment de son point de presse, estime que les libéraux ne peuvent empêcher l'ascension au pouvoir de M. Poilievre.

«Mais nous pouvons ramener l'espoir. L’espoir que la classe moyenne puisse à nouveau s’épanouir», a-t-il fait valoir depuis Toronto.

M. Singh a dressé un portrait sombre de ce qui se produirait si les conservateurs de Pierre Poilievre prennent le pouvoir au terme des prochaines élections.

«Il va couper le financement en santé et vous devrez payer pour voir un médecin. (...) Il veut sacrifier l'avenir de nos enfants pour que les grandes pétrolières puissent faire plus d'argent. Et il va laisser les PDG s’enrichir sur le dos des travailleurs et de leurs familles», a dit M. Singh.

L’entente de soutien et de confiance du NPD avec les libéraux, qui était prévue de durer jusqu’en juin 2025, assurait à Justin Trudeau l’appui du parti d’opposition dans tout vote de confiance susceptible de faire tomber le gouvernement.

En échange, les libéraux promettaient d’accomplir une série de choses chères aux néo-démocrates, comme le lancement d’un programme d’assurance médicaments.

Plusieurs éléments de l'entente ont été mis en œuvre durant les plus de deux ans qu'aura duré l'entente, comme l'adoption d'une loi anti-briseurs de grève et la mise en place d'une assurance dentaire. D'autres points de l'entente n'ont pas mené à des réalisations.

Dans le cas de l'assurance médicaments, un projet de loi qui est à l'étude au Sénat se veut une première étape. Si elle est adoptée, la mesure législative doit permettre la couverture de contraceptifs et de médicaments utilisés pour traiter le diabète. Des négociations avec les provinces seront nécessaires.

Émilie Bergeron, La Presse Canadienne