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Québec réclame la démission de la représentante spéciale Amira Elghawaby

durée 11h22
13 septembre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

QUÉBEC — Québec réclame le départ de la représentante spéciale du Canada chargée de la lutte contre l’islamophobie, Amira Elghawaby.

Cette dernière a recommandé, dans une lettre aux cégeps et universités, d'accroître le nombre de professeurs musulmans, palestiniens et arabes sur les campus.

L'information, d'abord rapportée par Le Journal de Québec, a été confirmée vendredi matin par La Presse Canadienne. L'agence de presse a pu consulter la lettre de Mme Elghawaby.

La ministre québécoise de l'Enseignement supérieur, Pascale Déry, s'est vite tournée vers les réseaux sociaux pour exprimer son indignation et exiger la démission de la représentante spéciale.

«Amira Elghawaby doit se mêler de ses affaires», a déclaré Mme Déry.

«Le simple fait de suggérer l'embauche de professeurs sur la base de la religion va à l'encontre des principes de laïcité, mais aussi des critères liés à l'excellence dans nos établissements.»

Selon la ministre Déry, Mme Elghawaby a «insulté» les Québécois «à plusieurs reprises».

«Elle n'a aucune légitimité de demander à nos collèges et universités quoi faire. On le réitère: elle doit démissionner.»

La ministre a terminé son message en affirmant que l'antisémitisme est en recrudescence sur les campus.

«Je ne ménagerai aucun effort pour que nos établissements mettent tout en oeuvre pour rétablir un climat sain et sécuritaire pour tous les étudiants et pour contrer l'intimidation et la haine», a-t-elle promis.

En 2019, Amira Elghawaby avait suscité la controverse au Québec, lorsqu'elle avait écrit dans une chronique que les Québécois semblaient influencés par un «sentiment antimusulman».

Caroline Plante, La Presse Canadienne