Le milliardaire Stronach fait face à de nouvelles accusations d'agression sexuelle
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Par La Presse Canadienne, 2024
Des documents judiciaires montrent que l'homme d'affaires milliardaire Frank Stronach fait face à de nouvelles accusations d'agression sexuelle impliquant trois plaignantes supplémentaires, dont les allégations remontent aux années 1980 et 1990.
Les dernières accusations portent à 13 le nombre total d'accusatrices dans son dossier.
M. Stronach, âgé de 92 ans, a été accusé pour la première fois début juin de cinq infractions à caractère sexuel impliquant trois plaignantes, et d'autres accusations ont été portées contre lui plus tard dans le mois, alors que d'autres plaignantes se sont manifestées.
Des documents judiciaires déposés au palais de justice de Brampton, en Ontario, la semaine dernière montrent que M. Stronach est maintenant accusé de cinq infractions supplémentaires, dont agression sexuelle et attentat à la pudeur, pour un total de 18 chefs d'accusation.
Les infractions auraient eu lieu à Toronto et dans le hameau de Gormley, en Ontario, au nord de la ville.
Frank Stronach a déjà nié toutes les allégations portées contre lui, affirmant dans une interview à la CBC que ses accusateurs étaient motivés par l'argent.
L'homme d'affaires, qui est né en Autriche, est devenu l'une des personnes les plus riches du Canada en créant le géant des pièces automobiles Magna dans son garage en 1957.
Il a également fondé The Stronach Group, une entreprise spécialisée dans les courses de chevaux, et a fondé Stronach International en 2018, une entreprise axée sur les aliments biologiques et la «mobilité micro-électrique».
Frank Stronach a démissionné de son poste de président de Magna en 2011 et a fondé son propre parti politique dans son Autriche natale l'année suivante.
Magna International a déclaré jeudi avoir lancé un examen ciblé de ses archives historiques en réponse aux accusations portées contre son fondateur.
La porte-parole de Magna, Tracy Fuerst, a déclaré que si des informations pertinentes étaient trouvées, l'entreprise — qui ne fait face à aucune allégation criminelle ou civile — suivrait un protocole strict pour respecter les droits judiciaires de tous et coopérer avec les autorités.
Sonja Puzic, La Presse Canadienne