Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

L'usage du français dans l'espace public est stable au Québec, selon l'OQLF

durée 15h00
4 avril 2024
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

L'usage du français dans l'espace public demeure stable au Québec depuis 2007, d'après une nouvelle étude de l'Office québécois de la langue française (OQLF). 

En 2022, 79 % des Québécois utilisaient le plus souvent le français dans l'espace public, selon des données publiées jeudi par l'OQLF. 

Ce pourcentage est semblable à ceux observés au cours des 15 années précédentes, «ce qui traduit une stabilité quant à la langue utilisée à l'extérieur de la maison avec des personnes autres que les parents ou les amis», indique l'Office dans un communiqué. 

L'étude de l'OQLF repose sur des données provenant d'un sondage mené entre mars et mai 2022 auprès de 7171 Québécois, ainsi que sur des groupes de discussion afin d'approfondir les résultats du sondage. 

Les régions métropolitaines de Montréal et de Gatineau affichent les proportions de personnes disant recourir au français les plus faibles par rapport aux autres régions du Québec à l'étude. Elles se situent à 68 % et 63 % respectivement. 

À l'inverse, Montréal et Gatineau ont enregistré les proportions les plus élevées des personnes utilisant le plus souvent l'anglais dans l'espace public, soit 13 % et 15 %. 

Pour l'ensemble du Québec, ce pourcentage est passé de 10 % à 8 % entre 2007 et 2022, tandis que celui des personnes utilisant le plus souvent le français et l'anglais a augmenté, passant de 11 % à 13 %. Ce dernier indicateur grimpe à 22 % à Gatineau et 18 % dans la région montréalaise. 

L'OQLF révèle par ailleurs que les personnes de 18 à 34 ans affichent la plus faible proportion pour l'usage du français à l'extérieur de la maison, à 74 %. Toutefois, il s'agit du groupe d'âge chez qui le pourcentage de personnes utilisant le français et l'anglais est le plus élevé (16 %). 

L'étude montre également que la proportion de personnes utilisant le plus souvent le français varie en fonction de la situation de communication. Par exemple, elle s'établit à 78 % lors de la livraison d'un repas, mais monte à 90 % dans les communications avec les services du gouvernement du Québec. 

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Commission spéciale sur les jeunes et les écrans: Meta et ByteDance se désistent

Meta et ByteDance ne participeront finalement pas aux auditions publiques de la commission spéciale sur le temps d'écran des jeunes. Les deux entreprises ont confirmé à La Presse Canadienne vendredi qu'elles se désistaient. La commission spéciale transpartisane étudie depuis la semaine dernière les effets des écrans sur la santé et le bien-être ...

Inquiétudes sur les effets pervers du plafond pour les étudiants étrangers diplômés

Des experts s'interrogent sur la nécessité de plafonner le nombre d'étudiants étrangers qui sont à la maîtrise ou au doctorat, comme le prévoit maintenant le gouvernement fédéral, et ils suggèrent que cette mesure pourrait provoquer un exode de cerveaux brillants. Les étudiants qui sont à la maîtrise, au doctorat ou au postdoctorat étaient ...

Caribou: Guilbeault fait miroiter beaucoup d'argent et invite Québec à négocier

Le ministre de l'Environnement, Steven Guilbeault, invite son homologue du Québec à la table de négociations afin de trouver une entente sur le caribou, avant Noël, et souligne que la province pourrait profiter de centaines de millions de dollars de financement pour la protection de la biodiversité. Le ministre Guilbeault a envoyé jeudi une ...